Le Club

La professeure

Née en 1977, Aurélia Sabatier débute l'aïkido en 2017 avec Christian Pogorely.

Lors de sa participation, 3 mois plus tard, à son premier stage avec Franck Noël et la première fois qu'elle tient un bokken, Aurélia sait qu'elle veut faire cela toute sa vie.

Depuis 2019, elle est trésorière à l'Aïkido Club Clermontois et secrétaire à l'Aïkikaï des Volcans.

Elle s'est investie un an durant, de 2021 à 2022, à l'étude de l'aïkido et souhaite passer son Brevet Fédéral pour enseigner.

Aurélia obtient son shodan Aïkikaï en 2021 et le fédéral en 2022.

Pour Aurélia, "il n'y a pas de démarche juste mais une manière juste de s'engager dans n'importe quelle démarche".


En septembre 2023, Aurélia prend la suite de Michel Laurent dans l'enseignement de l'aïkido au club. 

Le fondateur

Le fondateur de notre club et ancien professeur, Michel LAURENT, 5e DAN, a fait ses débuts en 1985, à l’âge de 30 ans, au club de Chamalières où Michel LISARDE-BOUCHARD lui a enseigné les principes et techniques, l’accompagnant jusqu’au 1er dan en 1990. De 1986 à 2004 il participe à de très nombreux entraînements dirigés par Alain ROYER, ainsi que dans d'autres clubs Clermontois et de la région.

En 1991 il rencontre Jean-Michel MERIT avec qui il va étudier durant treize ans. Jean-Michel MERIT lui a beaucoup apporté grâce à une étude très structurante et une magnifique expression martiale. Comme nombre de ses élèves il regrette beaucoup la disparition prématurée de cet ami au grand cœur, pratiquant et professeur doué d'un si grand potentiel.

A la même époque il rencontre aussi Franck NOËL dont l'enseignement, très orienté sur les principes, devint de plus en plus, et reste le support de l'étude incessante des formes.

Michel a été aussi influencé par le grand sens des jutsu et la noble martialité de Maître SAOTOME, dont il a pu suivre une vingtaine de stages d'été.

Depuis 2009 il suit assidûment les stages annuels de Hiroshi IKEDA qui enseigne l'aspect interne de la technique, souvent méconnu.

En 1991 il débute les cours au Cercle Riomois d’Aïkido dont il a repris la section jeunes en 2003.

Professeur titulaire du Brevet d'Etat depuis 1992, il a participé à de nombreux stages de pratique (plus de 300) avec différents experts français et japonais. Aujourd'hui encore il aime à prendre son sac, seul ou accompagné, pour aller transpirer et se perfectionner.

Michel a obtenu le grade de 4ème dan de l'Union des Fédérations d'Aïkido en 2004, le 5ème dan en 2018.

Président de la Ligue d’Auvergne de la FFAAA de 94 à 98, puis Secrétaire jusqu’en 2002, il a organisé ou participé étroitement à l’activité fédérale régionale durant une dizaine d’années, notamment comme enseignant ou jury d’examen des 1er et 2ème dan.

Tout en entretenant des relations avec différents clubs de la région comme animateur ou pratiquant, il fut le représentant de l’aïkido auprès du Comité Régional UFOLEP pour lequel il animait l’un des stages annuels.

Michel LAURENT animait aussi des cours réguliers au Cercle Riomois d'Aïkido entre 1991 et 2022, ainsi qu’au Cercle Vichyssois d’Aïkido. Et, régulièrement, sous forme de stages dans d’autres clubs auvergnats et ailleurs.

Les femmes et l'aïkido, témoignages

Voici un petit mot à l'intention de toutes les femmes qui hésitent encore à pratiquer un art martial parce qu'elles craignent les blessures et les coups ou appréhendent les chutes.

Soyez rassurées, vous n'aurez, tout au plus, que des courbatures (au début seulement) mais n'est-ce pas le lot de tout débutant, quel que soit le sport qu'il pratique (jogging, cyclisme, danse, gymnastique, etc…) ?


"J'ai découvert par hasard, il y a un an, une affiche promouvant l'aïkido comme arme d'autodéfense et j'ai voulu en savoir plus sur cet art martial qui prône avant tout la non-violence et la non-agressivité (l'idée étant de désamorcer l'attaque et d'éliminer la situation de conflit) et qui rejette aussi toute forme de compétition (pour moi, il est plus important de se dépasser soi-même que de dépasser l'autre).

Je me suis donc lancée. Ma curiosité fut satisfaite dès la première séance. J'étais enthousiasmée par l'état d'esprit, la motivation et la bonne humeur des pratiquants (le fondateur, Morihei Ueshiba, disait, d'ailleurs, que l'entraînement devait toujours se dérouler dans une atmosphère dynamique et joyeuse).

En effet, la bonne ambiance qui régnait sur le tatami, à mon arrivée, a été un facteur stimulant et elle a sans doute contribué à mon intégration au sein du groupe.

J'ai, en outre, apprécié le fait de pouvoir travailler chaque technique indifféremment avec des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des débutants ou des confirmés.

Le terme d'adversaire ne s'applique pas véritablement à l'aïkido.

Il s'agit plutôt de partenaires qui mettent, à tour de rôle, leur corps à la disposition de l'autre pour l'apprentissage de la technique.

C'est en cela que je crois que c'est une activité particulièrement adaptée aux femmes.

Il se distingue de beaucoup d'autres sports car il ne fait jamais appel à la force physique mais nécessite, au contraire, d'autres qualités telles que la souplesse, la justesse, l'énergie et la concentration. Il faut aussi une petite dose de pugnacité et de ténacité si l'on veut progresser.

Les mouvements s'accomplissent en douceur, ils sont aériens, précis et harmonieux.

De plus, avec l'expérience et la régularité dans la pratique, cette discipline (autant sportive que cérébrale) permet d'acquérir la maîtrise de soi et de sa peur, de développer la personnalité, de forger le corps, de diminuer l'instabilité émotionnelle et d'augmenter la résistance au stress.

Après chaque séance, je ressens ses bienfaits : je suis ressourcée, épanouie et détendue (physiquement et moralement).

Ma bonne humeur et ma sérénité se révèlent notamment hors du dojo

Je prends un réel plaisir à m'entraîner.

Je ne peux donc que vous encourager vivement à assister à une de nos séances, en tant que spectatrice ou, mieux encore, en tant que pratiquante (juste pour vous faire votre propre idée !)".


Sonia, 42 ans.



"Depuis toujours j'étais attirée par cet art martial qu'est l'aïkido. Voilà deux ans je découvre un club et que je m'initie. De temps en temps des courbatures, quelques bleus, mais quel sport ne procure pas ces inconvénients !

C'est un art où la compétition n'est pas de rigueur, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, pratiquent ensemble. Ce qui me permet d'allier le savoir et la sagesse des plus anciens, et la rapidité des plus jeunes.

L'ambiance est très conviviale, j'ai l'espoir de monter en grade, il me faut travailler mais j'aime les défis. Alors ! !!

Pour tous ceux qui hésitent encore, venez nous rejoindre, et vous essayer à quelques séances d'entraînements !"


SPORTIVEMENT !

Dominique, 50 ans